9 déc. 2007

Ça y est, je meurs...
Mon corps s'entrouve
J'ai les viscères bien à l'air.
Ma tête tourne sur 360 degrés
Les yeux sortant des orbites.
Du liquide verdâtre coule de mes oreilles
Et puis je vomis mon sang par grands jets.
Je vomis l'amour que je n'ai pas
Je vomis le bonheur des autres
Mon âme se perd dans mes cris.
L'intensité qui m'habite est concentrée en une chose:
Mourir sauvagement, écrasée par la souffrance du monde...

Hep, c'est dur les fins d'session...

1 commentaire:

Anonyme a dit…

C'est très beau ce que tu écris là! même si cela parait macabre au premier abord!