23 nov. 2007

P'tit brin de perfection...

Y'a se battre dans la neige, se lancer des balles derrière la tête, juste avant de s'embrasser tendrement...
Construire un fort, s'y blottir, et jouer à vérité-ou-conséquence...
Regarder, rêveurs, les flocons se faufiler entre les branches et les laisser mourir sur nos fronts accotés...
Être simplement soi, notre main dans la sienne, nos mitaines ne pouvant empêcher le courant de passer...
Il y a de tout ça dans l'hiver.


Ça et les poubelles qui gèlent...
Ça et les traces de pipis d'chien...
La neige qui retarde les autobus...
Les culturistes posant dehors comme des poupées d'plastiques...

Les crétins roulant la voiture à moitié déblayée, un café oublié sur le toit...
Les crétins croutons-croutés qui nous aspergent de slush...

Sans oublier le froid qui me tue les orteils
En écoutant ta voix me murmurer de douces salopperies à l'oreille...

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Quel beau souvenir d'hiver

Erick

Franky a dit…

Se tirer des balles neiges pleines de roches ou de glaces derrière la tête suivant une commotion cérébrale.
Construire un fort qu'on a passé des semaines à faire pour qu'il nous tombe dessus et qu'on y meurt étouffé.
Les flocons qui fondent et qui gêlent si on reste trop longtemps collés et qui fusionne nos fronts.
Être soi-même dans un fort où on manque d'air en essayant de toucher la mitaine de lautre dans le noir total et qu'il ne s'en aperçoit pas.
C'est beau l'hiver!

J'ai bien hâte d'aller porter tes poubelles gelées un mardi soir à -40°C.
D'arriver en retard à cause de la neige ou des bus ?!?!
Attention culturistes, vous allez péter au frette.
De me tordre de rire en voyant la voiture pas déblayée à Lisette.
De me faire asperger de slush par la bus qui va m'avoir déposé dans le banc de neige.
D'arriver à la course car le froid me gêle les OREILLES.
Et en t'entendant me crier du haut des escaliers "Salut charrue".
Eh oui cest l'hiver pour tout le monde. :D