3 mai 2008

Il a bien fallu




Il y a eu ces mots échangés par écrit
Puis ceux qui
Autour d'un repas
Autour du lit
Ce sont enlacés
Ce sont passionnément embrassés...
Ces mots qui furent en parfaite communion
Avec nos âmes
Avec nos corps
Ne sont maintenant que murmures
Plus qu'un faible souffle dans la nuit...
Il y a trop de mots que l'on retient
Par peur d'infinité
Trop de mots que l'on répète
Par crainte d'être dévoilé.
Il y a ceux que l'on déguise
Par envie
Par nécessité
Et aussi ceux qui,
Par peur de vivre,
Cachent la vérité.
J'aimerais te dire
Ceux que je regrette
Puis ceux que tu mérite.
J'aimerais entendre
Ceux qui te font bête
Et oublier
Ceux que tu as mentis...
Il restera toujours
Ceux que tu m'as donnés
Spontanément
En me disant chérie...
Ces mots me gardent près de toi
Malgré la distance
Malgré nos vies
Ces mots sont nôtres
Et aucune page
N'est assez grande
Pour contenir
Tout l'amour qu'ils ont...

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Au plaisir de te lire! :)

Roxanne a dit…

wow très beau poème (me voici en séance intense de lichage comme dirait le voyou du bayou). Ce qui m'accroché, c'est de voir magritte sur un blogue (en plus, une de mes toiles préférées, quoi que je préfère celle où les amants s'embrassent)! Je vais revenir te lire, c'est sûr!